Quentin Dumoutier
Qui ne s'est jamais senti limité lors d'une partie de pêche à la truite aux leurres durs ? Imaginant que le leurre ne passe pas assez profond, tape trop au fond, fait trop de bruit, ne ressemble pas assez à un poisson ... Quand les résultats se font attendre et que l'on prend le temps d'analyser sa pêche, le constat est inévitable : la fenêtre d'efficacité des leurres durs et en particulier des poissons nageurs est très étroite. Aux leurres, une stratégie de prospection courante consiste à choisir un modèle puis à courir les postes adéquats en évitant soigneusement ceux qui ne permettent pas une mise en oeuvre efficace de la technique. Une approche valable à condition de disposer d'un long linéaire pêchant et d'être sûr que ce que l'on va laisser passer ne comprend pas le plus gros des opportunités de pêche du jour. Une seconde approche consiste à décortiquer le plus exhaustivement possible un linéaire de pêche plus restreint en ajustant en permanence ses leurres pour passer toujours au plus juste. Dans cette approche, disposer d'un large panel de leurres - et en connaître parfaitement les caractéristiques - est fondamentale. C'est sans aucun doute l'approche la plus enrichissante et la plus régulière en terme de résultats.
Elle mène invariablement chacun de nous à envisager la pêche au "soft", tellement polyvalente et si efficace sur les autres carnassiers.